Articles - 1981 - Page 5
- Zabou – Comme maman…
- Interview de Dorothée
- Sur le canot miracle de « Condorman », Dorothée terrorisée
- Dorothée mène l’offensive de « Rox et Rouky »
- Dorothée et son émission en direct aujourd’hui du Palais des Congrès
- Dorothée « en route pour Lyon »
- Dorothée
- Dorothée nous mène en bateau
- Pour la première fois Dorothée va vivre sur scène
Zabou – Comme maman…
Télé Journal – 29 août 1981
Isabelle Breitman, plus connue sous le nom de "Zabou", 1 m 73, 53 kilos (à droite), l'un des sourires de "Récré A2" au côté de Dorothée, ne pouvait pas ne pas jouer la comédie : sa maman, Céline Léger (à gauche) a été comédienne (elle fut, en particulier, la fiancée de Thierry-la-Fronde") avant de donner, aujourd'hui, des cours de danse, et son papa, Jean-Claude Deret, est scénariste (il est, lui, le père du feuilleton "Thierry-la-Fronde"). Zabou espère bien que la dynastie va continuer. Accaparée par son travail à "Récré A2", elle n'a pas encore eu le temps d'avoir des enfants, mais elle en veut quatre.
Interview de Dorothée

SPA Jeunes – Octobre 1981
Elle était venue au salon de l’Enfance apporter son soutien à notre mouvement en compagnie d’un petit Yorkshire. Pour vous, je lui ai demandé de nous en parler…
DOROTHEE - Il s'appelle ROXAN, il a un an et quatre mois. Déjà toute petite j'ai vécu avec des animaux, mais uniquement des chiens.
S.P.A. On peut être speakerine, animatrice, faire des disques et organiser des spectacles pour enfants, et avoir un chien ?
D. - Je l'emmène partout avec moi, dans ma loge à la télévision, dans mes déplacements, etc.…, sauf sur les plateaux car c'est trop dangereux pour lui. Il n'est jamais tout seul à la maison, et si je ne peux vraiment pas le prendre, c'est une amie qui le garde. Mais je m'ennuie quand il n'est pas là, je le cherche partout.
S.P.A. Pensez-vous qu'à la télévision les émissions sur les animaux soient bien « dirigées » ?
D.-Les émissions sont à mon avis très bien faites, elles préviennent les gens, les éduquent, leur expliquent que lorsqu'on prend un animal il faut s'en occuper, jusqu'au bout. Même au niveau de Récré A2, pendant les vacances et les fêtes de fin d'année, on prévient les enfants, car ce sont souvent eux qui choisissent un animal, et l'on essaye de leur faire comprendre ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Peut-être qu'une fois adultes, ils en seront très conscients. Mais je pense que la nouvelle génération a compris.
S.P.A.-Vous semblez donc bien connaître ce problème...
D. - Oui, c'est aberrant tous ce gens qui prennent un animal pour le laisser tomber plus tard !
S.P.A. Voyez-vous un moyen d'y remédier ?
D.-Je pense que malheureusement on ne peut pas y faire grand-chose : mettre des amendes ça ne sert à rien. Mais vous avez des moyens de vérification avec le tatouage ?
S.P.A. Oui, mais c'est une arme à double tranchant : arrivent aux refuges de la S.P.A. des animaux dont l'oreille a été coupée, ou la cuisse brûlée, pour le faire disparaître !
D. Ça je ne savais pas, c'est vraiment horrible.
S.P.A. De nombreux artistes se sont regroupés pour refuser de tourner des films où des animaux seraient sacrifiés ; qu'en pensez-vous ?
D.-Je ne crois pas que cela se fasse encore, il y a maintenant des lois bien strictes en France et aux Etats-Unis. Je connais un éleveur de chevaux destinés spécialement à des westerns, et il m'a assuré qu'aucun de ses chevaux n'avait eu le moindre accident lors d'un tournage.
S.P.A.-Le mois dernier, comme tous les ans, s'est déroulé le Gala de l'Union. Pensez-vous qu'il soit normal d'accepter de présenter à cette manifestation, qui a un côté bénévole et charitable, des numéros avec des animaux ?
D. Je pense qu'il y a énormément d'autres numéros à faire.
S.P.A. Et si l'on vous proposait d'y participer, que feriez-vous ?
D.- Un « truc » facile et sans danger... Il faut être conscient...
Propos recueillis par CHRISTOPHER.
Sur le canot miracle de « Condorman », Dorothée terrorisée

Le Parisien – 5 octobre 1981
Les « Six heures de Paris » en motonautisme opposaient hier sur la Seine quelques quatre-vingts bateaux aux couleurs de quinze pays. Mais la sensation vint d'un bolide hors-compétition sorti tout droit des épures futuristes de Colin Chilvers, l'homme qui gagna un oscar en faisant voler « Superman ». Cette fois, Chilvers a conçu un engin destiné à « Condorman », héros de la prochaine superproduction des Studios Walt Disney. Il s'agit d'un hydroplane Hodges - Mercury modifié, muni d'un canon laser, que son pilote Jackie Wilson a conduit, à 200 km/heure sur la Méditerranée. Avec ce monstre Condorman mène ses ennemis... en bateau. Dans le film s'entend. Car sur la Seine, le bateau a eu pour première passagère la ravissante Dorothée qui n'en menait pas large en prenant le large...
Dorothée mène l’offensive de « Rox et Rouky »

Le journal du dimanche – 22 novembre 1981
DOROTHEE mène l'offensive d'hiver des productions Walt Disney. La speakerine-vedette d'Antenne 2 interprète la chanson de « Rox et Rouky », le nouveau grand « Disney animé » qui sort mercredi sur les écrans. Cent quarante salles ont été retenues à travers toute la France (dont 25 à Paris), des milliers de jouets, livres, masques et quelque cent mille disques (premier tirage !) accompagnent ce lancement en forme de feu d'artifice. Tendresse, action, humour et suspense sont au rendez-vous de ce nouveau dessin animé contant l'histoire touchante des deux animaux qu'une étonnante amitié réunit alors que tout devrait les séparer un renard et un chien.
« Rox et Rouky », le dix-septième dessin animé de long métrage des studios Walt Disney, a exigé quatre années de travail à plus de cent quatre-vingts personnes. Et un budget de 12 millions de dollars (6,5 milliards de centimes) ! Il comporte 16 séquences, divisées en 1.187 scènes, et 360.000 dessins reportés sur 110 000 feuilles de celluloïd peintes à la main avec plus de 2.000 litres de peinture. Une responsabilité écrasante pour Wolfgang Reitherman, un jeune homme de 72 ans, maître d'œuvre de « Rox et Rouky ».
« Je pense qu'un peu de Walt a déteint sur moi et mon équipe, dit-il. A ses côtés, nous réinventions la spontanéité de la vie image par image, en appliquant chaque fois de nouvelles méthodes, de nouvelles techniques. Avec "Rox et Rouky" l'art de l'animation atteint un nouveau sommet. De jeunes animateurs l'ont mené à bien de bout en bout. »
Ce divertissement plein de charme apporte aussi un message émouvant : celui de la fraternité, comme le remarque Dorothée.
« J'avoue avoir pleuré un moment, avoue-t-elle. Le film m'a émue par son appel à la réconciliation contre l'homme et la nature, entre l'homme et l'animal. »
Amie des enfants, Dorothée présente aujourd'hui « Disney dimanche » (à 17 h 5 sur Antenne 2). Au cours de cette émission, des extraits des prochaines productions Disney sont diffusées : « Popeye », de Robert Altman avec Robin Williams, « Les yeux de la forêt », de John Hough avec Bette Davis, Caroll Baker, Lynn-Holly-Johnson et, « Rox et Rouky ».
L'animatrice de « Récré A2 » prépare aussi une émission en direct du Palais des Sports de Lyon (le 9 décembre) et attend la diffusion de « Dorothée au pays des chansons », de Mathias Ledoux, une comédie musicale pour enfants qu'on verra le 24 décembre sur Antenne 2. Elle a enregistré la chanson de « Rox et Rouky » ainsi qu'un nouveau disque dans la série des chansons françaises célèbres. Pour elle, l'année 82 devrait marquer son retour au cinéma. Avec un troisième film après « L'amour en fuite » et « Pile ou Face ».
Dorothée et son émission en direct aujourd’hui du Palais des Congrès

Le Journal Quotidien Rhône Alpes – 9 décembre 1981
LA célèbre émission Récré A2 retransmise en direct aujourd'hui dès 16 h 10 du Palais des Congrès de Lyon pour la plus grande joie des dizaines d'enfants présents du personnel municipal. Dorothée leur offrira un magnifique cadeau de Noël à travers un conte féérique particulièrement animé et mouvementé puisque l'action part de la gare de Perrache pour aboutir dans les décors mis en place au Palais.
Un burlesque épouvantail attendra Dorothée à son arrivée en T.G.V. pour lui annoncer que la méchante et bien connue sorcière Carabosse a provoqué la panique au Pays de Guignol. Heureusement elle prend immédiatement les choses en main, traverse Lyon en voiture décapotable, se précipite sur la scène et, grâce à ses partenaire Jackie (l'épouvantail) et Zabou (un jeune page) aidée de Guignol et de Gnafron, elle délivre après maintes péripéties, la charmante princesse du royaume emprisonnée dans un énorme bloc de glace.
UN DIALOGUE MUSICAL
Un conte musical où les enfants dialogueront et participeront à l'action, tout comme dans les spectacles de Guignol. Une merveilleuse histoire née de l'imagination de la petite fille de Robert Thévenot, adjoint au Maire de Lyon, qui va pouvoir transformer le rêve en réalité grâce à Jean-Luc Azoulay, producteur du spectacle et à Dorothée.
En tous cas, un énorme travail réalisé par une soixantaine de techniciens d'Antenne 2 qui a déplacé pour l'occasion une équipe S.F.F. et plusieurs cars de retransmission vidéo. A féliciter également l'atelier des décors de l'Opéra qui a créé de toutes pièces les décors de l'émission sur un plateau de près de 20 m de long.
Dorothée a tenu à réserver la primeur de l'annonce de son émission à notre quotidien en visitant nos locaux et en s'essayant même aux nombreux terminaux de notre service de la saisie : « La résurgence de très nombreux souvenirs » a-t-elle avoué en éclatant rire !
O.P.
Devant un écran de claviste de notre journal, Dorothée entourée de Robert Thévenot adjoint au maire et Bernard Saugey directeur-adjoint au Journal-Rhône-Alpes.
Dorothée « en route pour Lyon »

Le journal de Lyon – 10 décembre 1981
MIEUX que le Père Noël, c'est Dorothée, en personne, la toujours ravissante animatrice de l'émission enfantine Récré A2 qui a présenté hier après-midi aux 3 000 enfants du personnel municipal de la ville de Lyon son émission en direct depuis le Palais des Sports de Gerland. Une véritable émission de télévision pour les milliers de bambins ébahis... avec des caméras, des musiciens, des projecteurs et puis surtout les comédiens-chanteurs-danseurs de l'équipe Récré A2, pour la première fois en province avec une comédie musicale intitulée comme de bien entendu en route pour Lyon ». T.G.C. oblige, ce n'est pas par la route mais par le train que les petits Lyonnais et les téléspectateurs de la France entière auront vécu l'arrivée à Lyon de l'héroïne du spectacle, Mais la tradition n'a pas été délaissée pour autant. Guignol et Gnafron, les deux vedettes locales, étaient aussi présents aux côtés de Dorothée pour l'accompagner tout au long de ses aventures. Des aventures musicales où les malheurs de Jackie, l'infortuné épouvantail et les péripéties du jeune page Zabou sont prétexte à un voyage enchanteur au royaume des vieilles chansons françaises. Il court il court le furet... » Alouette, Savez-vous planter les choux, sur la route de Dijon, même à l'heure actuelle ces airs traditionnels sont encore au cœur de toutes les mémoires et les enfants ravis ne se sont pas laissés prier pour participer avec Dorothée à tous les rebondissements du spectacle. Comme dans les contes de fées, tout est bien qui finit bien. Grâce à l'aide de ses partenaires, Dorothée arrive à mettre un terme aux agissements de la vilaine sorcière Carabosse et pour tous les petits spectateurs sous le charme, cet Arbre de Noël exceptionnel restera longtemps gravé dans les mémoires.
Dorothée

Télé Junior – 22 décembre 1981
Née en 1953 à Paris, Frédérique Hoschedé est devenue, à vingt ans et par hasard, Dorothée, présentatrice de télévision. Loin des studios de Cognac-Jay (Antenne 2), Dorothée aime à conserver jalousement quelques belles fêtes familiales sans oublier, bien sûr, quelques merveilleux souvenirs qui sont autant de victoires dans son métier. Ce sont pour elle ses plus belles histoires de Noël : « Noël est pour moi synonyme de magie, de mystère mais aussi de joies professionnelles. En 1979, j'ai signé à cette date mon contrat pour mon premier grand rôle au cinéma avec Philippe Noiret et Michel Serrault « Pile ou Face ». C'est également une veille de Noël que j'ai signé mon premier grand contrat à la télévision. Mais Noël, pour moi, c'est surtout ceux que je passe chaque année avec mes parents dans leur villa de Bourg-la-Reine. Quoi de plus beau, comme souvenir, que les sourires de ceux qu'on aime ? Ce jour-là, il faut couper le téléphone, je ne suis qu'à eux. C'est ça Noël !! »
Dorothée nous mène en bateau

Télé Star – 1981
Baptême de l'air en ballon pour Dorothée et William Leymergie, les présentateurs de l'émission « Disney Dimanche » que vous avez pu voir dimanche dernier sur Antenne 2. En réalité, pour les besoins d'un enchaînement entre les différents extraits de films, la nacelle ne s'est guère élevé plus haut qu'un mètre au-dessus du sol, ce qui explique l'absence totale d'appréhension de ses passagers. Le vrai baptême de l'air ce sera pour une autre fois.
Pour la première fois Dorothée va vivre sur scène
Magazine – 1981
(…) « Aujourd’hui c'est un peu la même chose, on me demande d'être la vedette d'un show alors que dans ma tête le mot vedette n'existe pas ». Pour l'instant Dorothée se surprend à être spectatrice de ce qui se passe autour d'elle « C'est vrai que je n'y participe pas vraiment. Toutes ces préparations, ces problèmes pratiques à régler, je ne veux pas m'en occuper. Je n'aime pas ce qui est trop élaboré. Je crois que je suis habituée et que j'aime le direct. Dès qu'il y a quelque chose de plus ou moins improvisé, cela se passe beaucoup mieux. A chaque fois que l'on prévoit ça ne marche pas ». L'Olympia et plus tard en tournée dans toute la France, on a d'abord pensé aux enfants. Dorothée est leur amie, Ils participeront au spectacle avec elle. « Parce qu'ils le souhaitent, dit Dorothée. Les enfants dans une salle sont très différents des adultes. Ils vivent complètement avec ce qui se passe sur la scène et il y a forcément un dialogue qui s'établit très vite ». Son public Dorothée le connaît très bien. Et pour cause. Elle est à deux pas de l'enfance. « Je n'ai décidément pas coupé le cordon ombilical constate-t-elle. De toute façon c'est mon domaine et je n'ai pas du tout envie d'en sortir parce qu'on peut faire des choses un peu plus folles pour les jeunes ». Le monde adulte pour Dorothée c'est sérieux, solide installé. « Moi je campe et j'adore ça. Je ne possède rien de concret et on peut dire que je n'ai pas réalisé grand-chose mais si je n'ai rien derrière moi, je peux dire que tout est devant. Tout est à faire. Si ça m'amuse encore, je serai là dans dix ans mais uniquement si ça m'amuse » Dorothée a choisi de vivre la bohème au jour le jour et jusqu'à présent c'est la bonne recette. « De temps en temps je prends conscience que les années me glissent entre les doigts. J'ai réalisé il y a très longtemps tout ce qui s'est passé depuis le début. Un vrai choc. J'avais l'impression que c'était hier. Alors je me suis dit « Bon tu vas t'acheter un beau canapé, des meubles pour la cuisine, tu vas te poser un peu. Eh bien je n'y arrive pas. Il faut dire que je suis cancer et c'est un signe qui vieillit très tard ». Ce qu'elle aimerait Dorothée, c'est que tout aille moins vite. Pouvoir dire « Pouce » de temps à autre. Pour voyager ? « Voyager, j'aime et j'espère pouvoir le faire davantage avec mon métier. Mon problème c'est que je n'aime pas partir ! ». Pour ne rien faire ? « Oui, c'est ça ne rien faire. Quand j'ai un moment de tranquillité, je ne fais rien ». Demain peut-être. Aujourd'hui il faut aller se dérouiller au cours de danse, être en cabine ce soir pour présenter les programmes, répéter les chansons, faire des photos, préparer le prochain « Récré A2 », penser au prochain disque qu'elle doit enregistrer « Candy et Dorothée » la prochaine surprise qu'elle nous réserve. Le tout vécu avec le sourire car Dorothée, gaie comme un oiseau de printemps, n'a pas du tout l'intention de se prendre au sérieux. Ce qui arrive chaque jour c'est avant tout la fête. « Quand j'ai commencé, je n'avais pas d'idée préconçue alors je trouve que tout se passe plutôt bien. Le seul moyen de ne pas être déçu c'est à mon avis de ne pas avoir d'idée. C'est mon côté flemme ». Et côté vie privée, comment va ? « Très bien merci et vous ? » Rideau ! Ce qui est privé est privé et Dorothée n'a jamais nourri l'ambition d'alimenter les chroniques à potins, ni celles des mondanités d'ailleurs. « Je vois très peu de gens du métier. Une sortie de temps en temps mais les soirées de gala, très peu pour moi je ne m'y sens pas vraiment à l'aise. Je n'ai jamais beaucoup changé dans ce domaine. D'une manière générale je suis restée assez semblable mais ce sont les gens qui ont une manière différente de m'aborder. Quand quelqu'un me plaît, je plonge toujours autant même si je dois me casser la figure plus tard ».
En ce qui concerne les projets d'après Olympia, il y a la télévision toujours et le cinéma peut-être « Je me sens tout à fait prête à refaire quelque chose si je reçois des propositions intéressantes. Le cinéma a été une très grande découverte pour moi, j'aimerais continuer mais je suis très exigeante et je refuse de faire n'importe quoi ».




