Articles - Jacky
- Lio et Jacky : un duo pour rire
- Jacky : Je suis resté longtemps un simple « va chercher »
- Jacky ne manque pas de vitamines
- Jacky préfère marcher que crever
- Jacky souffle le show
- Jacky, le pitre du mercredi
- Jacky : "Il m'a fallu devenir sérieux"
- Jacky Jackpot
- Jacky : « J’ai quatre fois dix ans ! »
- Jacky : « Mes enfants du bonheur »
Lio et Jacky : un duo pour rire

France-Soir – 21 mars 1985
PLUS rigolos que Sardou et Vartan, plus sexy qu'Edith, et Marcel, plus humains que Rox et Rouky, Lio et Jacky font résonner depuis quelques mois les radios, les studios de télévision ( Tétéou ? hier à « Cote d'amour » sur TF1, 23 heures) et les cours de récré (par enfants interposés) de « Tétéou ?» vengeurs.
Une chanson plus bergmanienne qu'elle n'en a l'air. « C'est le parolier Boris Bergman qui a eu l'idée, au cours d'une soirée très gaie et un peu arrosée, d'un duo avec Jacky et moi, explique Lio. Un peu après, il nous a apporté un bout de papier (il a les poches remplies de bouts de papier : des ébauches de chansons) avec, écrit : « Causons des grandes nuits qui finissent dans un petit mouchoir. » Il a terminé les paroles, après qu'Alain Chamfort eut composé la musique. Dans le cerveau du lecteur, très au fait des coups du show-business, un doute s'insinue peut-être : le duo Lio-Jacky, serait-il entièrement fabriqué ?
Réponse de Lio : « Oui, nous sommes trop bêtes, surtout Jacky, pour inventer quoi que ce soit nous-mêmes. »
Réponse de Jacky : « Beuh. »
« Un truc de copains »
La réalité est tout autre. « Ce duo, c'est un truc de copains, pas calculé. Quelque chose de spontané mais que nous ne voulions pas faire en amateurs », raconte Jacky. « C'est Chachnil, une jeune styliste qui nous habille, et j'ai trouvé mes chaussures à l'Armée du Salut », précise Lio. Le plus dur était de faire chanter Jacky ! Celui-ci avait déjà fait ses classes dans une comédie musicale aux côtés de Dorothée. « Lio m'a tout de même obligée à travailler mon play-back. » Le résultat est amusant, et on attend une version de Tétéou ? en anglais et en japonais. Mais on risque d'attendre longtemps un second duo Lio et Jacky : « Ça ferait trop rebelote ! »
Mais peut-être se retrouveront-ils sur un plateau de télévision, à Platine 45 » pourquoi pas ?
« J'aimerais assez proposer un spectacle pour les enfants avec Jacky, explose Lio. J'adore les chansons de Walt Disney. »
Florence TREDEZ
Jacky : Je suis resté longtemps un simple « va chercher »

France-Soir – 1983
Jacky le présentateur de l'émission préférée des 15-20 ans.
AVEC deux millions de téléspectateurs, chiffre record pour l'après-midi, Platine 45 s'est imposée en sept mois comme l'émission favorite des 15-20 ans : « Ça y est, on me reconnaît dans la rue, dit Jacky, l'animateur-vedette. C'est sympa. Les gens se marrent quand ils me rencontrent puisque, à l'image, je ne suis jamais sérieux. »
Platine 45, que produit Pierre Lescure, c'est un peu le hit-parade de la télévision. Pas une émission sectaire. Tout le monde, ou presque, peut passer dans cette tranche destinée aux jeunes.
« Nous ne voulons surtout pas faire une émission « branchée ». C'est là notre secret. »
L'autre secret du succès, c'est l'association de Patrick Leguen (l'ex-assistant de Jean-Christophe Averty) à la réalisation (il utilise bien sûr beaucoup les trucages vidéo) et de Catherine Puech' à la programmation.
Et puis il y a Jacky, avec une dégaine mode et un langage rigolard, et qui a su trouver le ton qui touche.
« Je suis resté sept ans à jouer les « va chercher » : chercher l'artiste à l'aéroport, à l'hôtel, chercher les disques. Et puis Antoine de Caunes à qui j'apportais les disques que je défendais m'a engagé pour « Chorus » le samedi après-midi. A l'époque, c'était la seule émission rock des trois chaînes. Je ne parlais pas. Je faisais des grimaces derrière lui. Ça a plu. A Jacqueline Joubert surtout, puisqu'elle m'a engagé pour animer le Récré A2 avec Dorothée. Ce que je fais toujours le mercredi de 15 à 17 heures. Juste avant Platine 45. Récré A2 c'est une école formidable ! Quatre caméras en direct : il ne faut pas se tromper de regard ! »
Signe de succès, tous les chanteurs demandent à coprésenter l'émission avec Jacky, comme l'ont déjà fait Michel Jonasz, Daniel Balavoine, Julien Clerc, Sylvie Vartan ou Sheila et les maisons de disques donnent désormais leurs plus belles exclusivités à Platine 45. Ainsi, le 20 octobre, Alain Vashing présentera son nouvel album (textes de Serge Gainsbourg) et le groupe Dire Strait ne fera qu'une seule émission de télévision : le 27 octobre, Platine 45.
Michèle DOKAN
Photo FRANCE-SOIR
(Jean-Pierre Masset)
Jacky ne manque pas de vitamines

Télé 7 jours – 1986
Sa séparation d'avec Dorothée ? Quelle séparation ? Quel divorce ? Ils demeurent les meilleurs copains du monde et il a été le premier à la consulter avant d'effectuer ses débuts en fanfare sur TF 1. Quant à sa fille, Maria, elle aime toujours autant l'animatrice de Récré A2.
En arrivant dans les bureaux de Jean-Luc Azoulay, leur producteur, ils s'embrassent toujours très complices, et Marie, la fille de Jacky, qui a deux ans semble très heureuse de revoir Dorothée. Pourtant le duo-vedette de Récré A2 n'est plus. Jacky a choisi de présenter Vitamine, l'émission du mercredi après-midi... sur TF1 « Primo, explique Jacky, je n'ai rien demandé. C'est Jacques, responsable des émissions pour la jeunesse sur TF1, qui m'a proposé d'animer Vitamine. J’étais plutôt surpris ! J'ai couru chez Jacqueline Joubert, ma
marraine de la télé a qui je dois tout.
J'étais de mauvaise humeur envers Antenne 2, qui avait supprimé « Platine 45 » sans explication alors que cette émission nous valait un très volumineux courrier. Jacqueline
l'a assuré qu'elle comprenait et l’a laissé choisir. « J'ai peut-être pris un risque, mais le métier d’animateur a sa loi : il faut bouger pour progresser. Et puis, je ne concurrence pas Dorothée, Récré A2, commerce le mercredi matin, Vitamine débute sur la Une après le journal d'Yves Mourousi qui est une locomotive ... Nos deux émissions ne cohabitent en fait que pendant une heure, l'après-midi, de 15h30 à 16h30.
Dorothée qui est venue saluer les débuts de Jacky sur le plateau de Vitamine est tout fait
d’accord avec sa très sérieuse analyse Jacky m'a annoncé son départ très gentiment, dit-elle. Il m'a presque demandé mon avis ! Je lui ai répondu « Tu fais ce que tu veux » Bien sûr, j'ai de la peine, nous étions complices depuis cinq ans sur « Récré A2 », ça crée des liens. Nous nous comprenions au quart de tour, chacun devinait la réaction de l'autre sans parler. Enfin, malgré son départ, il est toujours mon copain. Je n’envisage pas de le remplacer. Il n'y a qu'un Jacky mais parler de divorce entre nous me semble excessif. Je ne le considère pas comme un rival La preuve, il participera à mon spectacle de fin d'année au Zenith. Ce sera pour moi un grand pas de plus après l'Olympia. Et Jacky apparaitra sur scène dans le style de Récré 2
Jacky enchaine : « J’ai ressenti doucement cette séparation, Récré A2 était une véritable famille. Avec Dorothée, nous formions un vrai couple. Maintenant, j'assure seul. J’ai mon mot
à dire sur la composition du programme. Mon ambition est que
Vitamine devienne un vrai show pour les 6-13 ans, un spectacle mené au rythme d'une comédie musicale. Cascade, sport, cinéma, jeux, défilé de mode, astuce, danse, rubrique animaux, chansons, décor, tout est nouveau et moi aussi, je ne manque pas de vitamine ! »
L'émission qui a déjà usé quatre animateurs, Victor et Melanie, Billy, Karen Cheryl, a-t-elle alors trouvé un nouvel souffle. Christine Costin et Cécile Roger-Machart les deux productrices se félicitent de leur nouvelle recrue : « Nous tenons enfin un animateur professionnel, à l'aise en direct, à l’aise avec ses invités. Avec Jacky, « Vitamine », l'émission qui donne bonne mine, prend un virage, mais son but est le même : distraire. Françoise, la femme de Jacky, est là elle aussi, et paraît tout aussi heureuse que lui de cette nouvelle aventure : « Sous l’influence de Dorothée, remarque Jacky, je suis devenu plus aimable. Elle m'a conseillé ma nouvelle coupe de cheveux et mon look, comme on dit. J'ai commandé une garde-robe marante chez mon tailleur Bill Tornado, C'est un pseudonyme, bien sûr, mais ça me plait de m'habiller chez un héros de bandes dessinées ! Bill Tornado était en effet un cow-boy dont je lisais les aventures quand j'étais adolescent.
L'adolescence, une période à laquelle Jacky reste très attachée : « Depuis l’âge de 16 ans, j'aime m'habiller différemment des autres. Au grand désespoir de mon père, tailleur qui s'évertuait à me couper de beaux costumes trois pièces. Moi, je courais les fripes pour trouver des vestes des années 50, bien épaulées, avec des couleurs démentes.
Jacky a même gardé chez ses parents, qui habitent avenue Parmentier à Paris, sa chambre de jeune homme. « Elle est encore telle que je l'ai quitté à 29 ans quand je suis parti pour vivre avec Françoise, avec mes habits, mes badges, plein de disques, de posters et de photos. Nous y avons juste ajouté un lit dépliant pour Marie quand nous y retournons déjeuner le dimanche. » Car Jacky est resté très proche de ses parents qui avaient fui les persécutions de leur Pologne natale en 1938. « Ce sont eux, dit-il, qui m'ont surnommé Jacky. Quand j'ai commencé à Chorus, avec Antoine de Caunes, je ne pouvais pas me faire appeler Jacques Jackobowitz. C'est imprononçable. Alors, j'ai gardé Jacky »
Jacky prépare une nouvelle émission pour TF1. Quarante minutes pour les jeunes, le dimanche matin, à la place des émissions religieuses qui émigrent sur A2 ». Et il présente une émission sur Sky Rock le samedi de 17 à 20 heures : « C’est très rock Je reçois Bashung, Higelin et tous les branchés que j'ai connus chez Phonogram, la maison de disques dont j'étais attaché de presse. » Toujours à l'affût des nouveautés, Jacky sort beaucoup, le rock, c'est son truc. "Je suis content d'avoir obtenu un orchestre à « Vitamine ». Vous nous avez vus dans "Le parleur des haut-parleurs" ? Ca déménage !"
Comme toujours avec Jacky!
Lise GENET
Jacky préfère marcher que crever

1987
C'est la forme pour Jacky. Depuis dimanche dernier 9 h 30, le grand frère des enfants est reparti, bon pied bon œil, aux commandes de son « Jacky Show ». Finis les mercredis après-midi, le voilà aujourd'hui adepte des petits matins dominicaux.
« CETTE décision a été prise en commun accord avec la direction de TF1, et elle me convient tout à fait. Désormais, les gens auront le choix entre Jacky et la messe », dit-il de son ton pince-sans-rire. Fidèle complice de Dorothée tout au long de la semaine, et depuis déjà de nombreuses années, Jacky cultive à merveille, sous des casquettes différentes, le rôle du personnage loufoque, à la fois branché et pas frimeur. Producteur de son émission, compagnon discret de la blonde Dorothée, chanteur à ses heures, l'essentiel est pour lui d'être bien dans ses baskets.
« Je suis davantage un personnage qui passe qu'un animateur. Dans ce métier, il ne faut pas être sectaire, il faut savoir tout faire. Si tu sautes des étapes, tu reviens à la case
départ. Je trouve passionnant de travailler seul puis en équipe, cela évite la routine. »
« Bouffon de la reine », sous une culture rock à toute épreuve - les débuts des « Enfants du rock », « Platine 45 », c'était lui - Jacky fait les choses sérieusement mais sans se prendre au sérieux. En neuf ans de télévision, j'ai fait sept ou huit émissions différentes, en m'adaptant toujours facilement. Aujourd'hui, je travaille pour une chaîne commerciale alors je joue le jeu. C'est marche ou crève, et pour l'instant, je préfère marcher que crever ! »
Laure JOANIN
Jacky souffle le show

Télé K7 – 14 novembre 1987
T'étais où Jacky ?... Sur TF1 depuis la rentrée, Jacky, le complice de Dorothée, anime en solitaire son Jacky show. Inspirée du regretté Platine 45, l'émission plaît aux kids. Son audience a progressé par rapport à Antenne 2.
Jacky, l'éternel complice de Dorothée (il anime Dorothée matin et Le club Dorothée avec elle) fait cavalier seul une fois par semaine dans Jacky show, une émission de variétés qui s'adresse aux jeunes qui ont envie de voir autre chose que les sempiternels Top 50 ou clips vidéo en bande.
« J'essaie, dans "Jacky show, de faire ce qui ne s'est pas encore fait dans le domaine de la variété. Je ne passe pas de clips, car les autres émissions de télé s'en charge. Je trouve qu'il y en a assez comme ça. Nous, on fait une véritable émission de télévision, car on réalise tout du début jusqu'à la fin. C'est une émission de teenagers, de variétés, genre "Platine 45 " ».
Platine 45, c'était son émission fétiche sur Antenne 2. Elle marchait très bien, et Jacky a été déçu de sa suppression. Heureusement, TF1 lui a téléphoné immédiatement pour reprendre un concept identique. Dans Jacky show, il s'adresse au même public, celui des jeunes. Mais est-ce vraiment son truc à Jacky? « Ce sont les jeunes qui viennent vers moi, mais on s'est rendu compte, avec Dorothée, qu'on pouvait également amuser les adultes. Je pense qu'eux aussi ont besoin de quelqu'un pour se retrouver. »
Quand on lui demande s'il n'a pas envie de changer de public, il répond « non » fermement : « Pour l'instant, j'adore ce métier, il me passionne. Cependant, je me reconvertirai le jour où physiquement et moralement je n'arriverai plus à assurer. Je m'en irai de l'image, mais je préparerai des émissions. Pour l'instant, ce n'est pas le cas, ça marche bien, tout le monde nous aime bien »
C'est vrai qu'on l'aime bien Jacky. Dans son Jacky show, les jeunes se retrouvent dans un dé- cor néo-fifties constitué de trois plateaux. Jacky intervient en faisant le clown. Tout est prétexte à rigoler poursuites infernales, interviews amusantes, chanteurs préférés, soigneusement sélectionnés par lui, des dessins animés, des petites nouvelles, des brèves et marrantes, etc.
Jacky n'en a-t-il pas assez de faire le « jacques » à 38 ans ? « Non, j'adore ce métier, et les jeunes m'aiment pour mon côté jeune, adulte. Je ne me force jamais. Dorothée et moi, on est comme ça dans la vie, on est complètement naturels. »
Bosser constamment
Sous des airs de zouave, se cache en fait un homme qui travaille et qui se remet en question constamment : « Le secret de ce métier, c'est de bosser et de se remettre en question, sinon tu dégages. Dorothée et moi, on présente dix heures d'émission par semaine, c'est vraiment énorme, et on peut très bien se planter. Il y a d'autres chaînes, donc d'autres émissions. Même si au départ on est plus connu que certains, ce qui pour moi ne veut rien dire. Si les mômes décident de changer de chaîne, ils le font. On ne peut pas les retenir. C'est un métier où tout est fini si la routine s'installe. C'est pour cela aussi que je change souvent d'émission : Récré A2, Platine 45, Les enfants du rock, Chorur, Vitamine et, aujourd'hui, Jacky show. »
Malgré un emploi du temps plus que chargé, Jacky a trouvé le temps de préparer un disque, d'animer une émission sur le cinéma à la radio pour Sky Rock où Jacky show est retransmis tous les mercredis après-midi. Des projets, il n'en manque pas.
« J'ai une idée d'émission qu'il me plairait de faire, mais il faudrait plus d'argent, et pour cela, il faut que je fasse mes preuves. J'aimerais animer une émission à 20 h 30 qui s'adresserait non seulement aux jeunes, mais encore à tous les publics. »
Et le cinéma ? Certains y ont pensé. On lui a déjà proposé quelques scénarios: « Je les ai refusés parce qu'ils étaient nuls. Le cinéma, c'est un piège. Je n'ai pas envie de me planter. »
Isabelle Inglebert
Jacky, le pitre du mercredi
Femme actuelle – 7 mars 1988
Il a une pêche d'enfer, Jacky ! Et il en faut, pour animer les mercredis de TF1. « Ne croyez pas que j'ai un secret, tout se passe dans ma tête. Je suis né farceur et le resterai jusqu'à ma mort ! ». Avec son air d'éternel jeune homme, il caresse deux projets : écrire un livre sur les meilleurs chefs cuisiniers de France et, surtout, donner deux petites sœurs à sa fille Marie, trois ans.
Jacky : "Il m'a fallu devenir sérieux"
Télé Poche – 1988
Ce n'est pas parce qu'on fait le rigolo à la télé (désormais le dimanche matin) que l'on n'est pas sérieux. Désinvolte à ses débuts Jacky nous explique comment il est devenu un modèle d'organisation.
Avec sa mèche à la Tintin et ses yeux ronds comme des billes, Jacky joue-t-il les éternels ados ? « Non. Je vais avoir quarante ans quand même ! » Présenter des p'tits gars branchés qui chantent, ça ressemble à un hobby de lycéen. Erreur. « C'est un métier à part entière qu'il faut exercer avec sérieux et rigueur. Si tu fais n'importe quoi, tu dégages ». Jacky dispose d'un atout maître. « Je suis également chanteur et j'ai été invité dans toutes les émissions. J'aime bien faire de la promo chez les autres. Ça aide de ne pas être seulement présentateur ».
Pour être un vrai pro, il faut T.O.U.T. écouter. « Au moins une fois, en tout cas. L'appartement est devenu trop petit tellement il y a de disques. J'ai dû en laisser chez mes parents dans ma chambre de jeune homme. D'ailleurs, si vous entendez parler d'un appart, ça me rendrait service ! ». Son emploi du temps est époustouflant. A l'affût de nouveautés, il lit toute la presse spécialisée. «Dieu merci, plus besoin de voyager ». Le Tout-Londres musical n'attend pas le tunnel sous la Manche pour arriver chez lui.
Aujourd'hui, Jacky mène plusieurs activités de front et s'est organisé une vie presqu'aussi bien réglée qu'une partition. Mais c'est assez récent. Il évoque ses débuts en riant de sa désinvolture.
« Quand j'ai commencé, je faisais les choses au feeling, au coup par coup. On me disait : « Tu rencontres Untel à telle heure et à tel endroit dans trois semaines ». Je ne notais rien. Alors forcément, je ratais tous mes rendez-vous. »
Maintenant, il a acheté un carnet et tout le monde est content. L'agenda-miracle n'est pas son seul sauveur.
« Dorothée m'a appris à multiplier les activités sans jamais les mélanger ni être dépassé par les événements. »
Pour flairer le futur tube, dégoter les disques de platine des années 90, Jacky traîne ses pompes bicolores dans les boîtes et aux concerts. Il aime bien, à la sortie, interroger quelques spectateurs pour mieux analyser les nouvelles tendances.
Tout ce qui est branché passe dans « Jacky Show ». Mais tout ce qui se passe dans « Jacky Show » n’est pas forcément sa tasse de thé. Et pourtant, on n'y voit que du feu. « J'opère un savant mélange entre le goût du public et le mien. C'est mathématique. Quand j'aime bien, je fais une introduction sympa. Quand je n’aime pas, je noie le chanteur ou le groupe dans un gag » En tout cas, les chanteurs ne servent pas de bouche-trous. Jacky n’a jamais fait et ne fera jamais du « pousse-disques »
« Mais je sors un peu moins maintenant que j'ai une fille. » Incontestablement, la petite Marie est la reine du royaume de Jacky. L'admiration et la patience de son père n'ont pas porté leurs fruits.
Rien à faire, Marie n'est pas une de ses fans. « Quand je rentre à la maison, je la trouve en train de danser dans sa chambre sur une chanson de Dorothée. Jamais sur les miennes. Elle a même demandé à sa mère de la coiffer comme Do! »
Isabelle GAUDON
Photo: Marie-Laurence HAROT
Jacky Jackpot
Télé magazine – 12 mars 1988
Partenaire de Dorothée toute la journée du mercredi, Jacky présente aussi chaque semaine en fin d'après-midi son émission « Jacky show ».
Cette émission est dans la lignée de « Platine 45 ». « Je ne pense pas avoir changé depuis Platine, affirme Jacky, j'ai une façon bien à moi de présenter les artistes. On aime ou on n'aime pas ». Jacky reste fidèle à son image et ça marche. Le principe de l'émission: trente minutes décontractées sur fond musical. Des invités stars du Top 50 mais aussi des inconnus. A eux deux, Jacky et Dorothée totalisent huit heures d'antenne hebdomadaire.
UNE EMISSION POUR RIRE
En plus de son « Jacky show », Jacky anime toujours sur Skyrock « Où sont les caméras ». Depuis deux ans, chaque samedi après-midi, il invite une star pour rire: « Quand les gens viennent me voir, ils savent que ça va être délirant. De toute façon, ça les embête de parler sérieusement de leur musique. Et puis, il faut dire que j'invite souvent ceux que j'aime ! »
Malgré un emploi du temps hyper chargé pour le présentateur le plus branché de la télé, il annonce tranquillement la sortie de son prochain disque : « Rêverie d'un promeneur solitaire au pied du Fuji-Yama ». Tout un programme! C'est une chanson d'amour clin d'œil traitée à la façon Jacky, écrite par son producteur Jean-Luc Azoulay.
L'animal tenterait-il le jackpot ?
Jacky a déjà un grand projet pour l'année prochaine : « On a signé le Zénith en décembre avec Dorothée pour un mois. Le spectacle? Je ne peux pas en dire plus. » Mercenaire téléradio-disco, bourreau de travail, Jacky sait néanmoins s'octroyer quelques plates-bandes d'indépendance pour les bonnes choses: J'essaie de m'em..... le moins possible. » Un de ses passe-temps favori: la bonne bouffe, les grands restaurants. Les boîtes de nuit ? « Je n'y vais pratiquement plus depuis que ma fille est née, à l'exception quelquefois du « Bus Palladium » et des « Bains Douches » mais c'est assez rare. » Les cocktails? «Non jamais, les soirées très parisiennes et mondaines me casse les pieds. Mais j'aime me balader dans les rues de Paris, j'ai besoin de prendre l'air du temps pour écrire mes enchaînements, mes gags... »
Il pourrait passer pour le plus fou des animateurs-présentateurs. Le plus loufoque en tout cas. Il suffit de se souvenir de ses duos avec Antoine de Caunes aux « Enfants du Rock » où, entre le rôle de l'ahuri parfait et celui non moins parfait du fou du roi, il égrenait
ses mimiques furieuses et séniles. En passant chez les « moutards » on aurait pu croire qu'il se calmerait, ne serait-ce que pour donner l'exemple. Peau de balle que nenni! Il se déchaîne aux pieds de sa muse Dorothée, dont le minois gnangnan y est peut-être pour quelque chose. Lequel déteint sur l'autre ?
Catherine Sylvan
Jacky : « J’ai quatre fois dix ans ! »
Télé Loisirs – 28 mars 1988
Pas une loufoquerie qui lui fasse peur. Pas un gag qui le rebute. Avec un look inoui, il a pris le cœur des petits qui se reconnaissent dans ce grand frère.
A mi-chemin du clown et de Bibi Fricotin, la bouille ronde des enfants gourmands, les yeux ronds en quête d'émerveillement, le sourire permanent, la mèche folle et rebelle retombant sur le front, Jacky, l'éternel enfant qui refuse de grandir, le facétieux complice de Dorothée, va avoir quarante ans ou plutôt quatre fois dix ans, l'âge de son public. S'il cultive l'art d'être le grand frère des petits téléspectateurs, à la ville Jacky cultive l'art d'être père et défend des valeurs comme le travail, la famille...
« Vieillir, bien sûr que je vieillis ! Comme tout le monde ! Mais quelle importance ? Les années passent sur moi sans atteindre mon esprit ni mon cerveau. A soixante ans, je serai toujours pareil, prêt à faire n'importe quoi, le pitre, le rigolo, à amuser, à distraire, car telle est ma vocation. »
Jacky a pris le chemin du rire comme on entre en religion, avec foi et conviction. Son noviciat, il l'a passé devant les enfants. Fasciné par eux et intimidé par les adultes, Jacky est un doux, un gentil et un tendre. « Les enfants sont vrais, naturels, sincères, redoutables parfois. Ils nous jugent vite et bien. Si l'on ne plaît plus, ils nous jettent comme ils le font avec leurs jouets. Lorsque j'ai devant moi des milliers d'yeux en attente de joie, de rires et de fous rires, je ne pense plus, je fonce, et à ces instants précis, j'ai le même âge qu'eux. » La récompense est toujours là : des grappes d'enfants s'accrochent à son cou, à ses jambes, ils le touchent, le chatouillent, l'agacent, l'énervent, comme s'il n'était pas réel. C'est un vrai personnage de BD sorti tout droit d'un univers qui n'est connu que d'eux. Car il faut bien avouer que les adultes ne le comprennent pas. Jacky ne dérange pas vraiment, même s'il fait un peu attardé », il amuse, étonne, surprend, bref il ne laisse pas indifférent.
Un adolescent en quête d'aventures
Son look savamment étudié s'inspire des années 50-60, vesté très large, très colorée, très épaulée, pantalon flottant, chaussures insensées, vertes, rouges ou jaunes, chemises démentes taillées parfois dans des doubles-rideaux, il a un look à la... à la Jacky, tout simplement. Si seulement, il avait écouté son papa, il n'en serait pas là ! Jamais son père, tailleur, ne l'aurait incité à cette marginalisation vestimentaire. Bien au contraire, jusqu'à l'âge de quinze ans, Jacky était un petit garçon très comme il faut, vêtu de sages costumes taillés de près. Le révélateur de sa vraie nature, c'est aux Beatles qu'il le doit car ces garçons dans le vent véhiculaient des idées séduisantes pour un adolescent en quête d'aventures. C'est à Londres qu'il découvrit les fringues, les filles et le rock. « Après cette période anglaise, je ne m'habillais qu'avec des fripes du marché de Londres, des chaussures de théâtre. Je voulais ne parler qu'anglais. En France, je devenais pour les autres un type curieux, bizarre, mais pas méchant et ça me plaisait. Maintenant, les Français ont grandi et je trouve tout aux
Halles. Bill Tornade (comme la BD) m'habille et c'est chez Free-Lance que les chaussures sont les plus folles. Il y en a même que je ne pouvais pas porter, c'est tout dire »
Ce look insensé a séduit, c'est ce qui a plu à la maison de disques (Phonogram) où Jacky a travaillé à ses débuts dans la vie active après un bac philo et une école de journalisme. Pendant huit ans, il se contenta d'apporter des cigarettes, du whisky et du café. à Serge Gainsbourg. Il permit aussi à certains de se faire un nom : « Au Bonheur des Dames », « Bijou », « Bashung ». Sa carrière d'attaché de presse cessa le jour où la direction de Phonogram l'aperçut déguisé en Tarzan dans « Récré A2 ». C'était en 1981. Jacky le vrai, l'unique, l'insensé, le complice de Dorothée venait de naître. Cette deuxième naissance n'a jamais autant comblé une mère que celle de Jacky. Elle est sa fan numéro un. A soixante-douze ans, Madeleine ne quitte pas son poste de la semaine pour suivre les loufoqueries télévisées de sa « chère tête blonde » Et elle rit, Madeleine ! Le dimanche, dans la famille Jakubowicz,
est sacré car, tout en regardant le « Jacky Show » et « Pas de pitié pour les croissants », Madeleine prépare le traditionnel repas familial avec au menu carpe farcie, et autres plats typiquement juifs polonais. « Maman est une grande cuisinière. C'est d'elle que j'ai hérité le goût de la bonne chère. Je ne déjeune pratiquement jamais... ou de n'importe quoi, bonbons, gâteaux, ce qui me tombe sous la main. Mais le dîner du soir est pour moi un régal soit chez moi, soit au restaurant. J'aime la cuisine inventive, créative, telle que la pratiquent Guy Savoy ou Joël Rebuchon. J'ai même décidé de m'y mettre sérieusement, je vais prendre des cours. »
Une facette papa cadeau-gâteau
Ce n'est pas pour déplaire à Françoise, sa compagne depuis douze ans, rencontrée dans un restaurant à La Baule ! « Françoise, c'est l'équilibre, la justesse de ton, la gentillesse. Je l'amuse et elle me calme. » Cela se ressent nettement dans leur appartement du 17° arrondissement à Paris. Des murs blancs, des plantes vertes, de confortables fauteuils et, dispersée dans toutes les pièces, une amusante collection de cochons. Surprenant, non, de trouver en Jacky un épicurien embourgeoisé Mais il n'a pas fini de nous étonner, ce grand garçon. Son côté speed et branché ne l'empêche pas d'avoir côté cœur une facette papa-cadeau-gâteau pour sa petite Marie (trois ans). « Tous les matins, je l'accompagne à l'école. J'y tiens. Je fais les courses avec elle, je rentre vite le soir pour en profiter, nous sommes tellement complices. »
Marie aussi semble sortie tout droit d'un album. Petite blonde aux grands yeux malicieux, cette vraie chipie fait de grandes infidélités à son papa puisqu'elle voue à « Dodo » (traduisez Dorothée) une passion sans limites. Disques, cassettes et télé sont consacrés à son idole. « Dorothée, c'est ma sœur, tout comme Poiret et Serrault sont mes pères spirituels, Adjani mon amie et Coluche mon porte-bonheur. »
Et moi, dis Jacky, même si je ne suis pas Bécassine, je peux être ta cousine ?
Neige Luccioni
Fiche signalétique
Nom : Jakubowicz
Prénom : Jacky
Né le : 1er mai 1948
De Madeleine, sans profession Et Max, tailleur
Fils unique
Vit en union libre avec Françoise depuis douze ans
Un enfant : Marie, trois ans
Sport: aucun
Hobbies : cinéma, musique, cuisine
Défaut : distrait
Qualité: nonchalant
Gotainer
« Depuis l'âge de huit ans, je n'ai qu'un ami : Richard Gotainer. Avec lui, nous avions monté un numéro de cabaret, style Poiret et Serrault, que nous présentions dans tous les lieux branchés à l'époque. Nous n'avons passé que des auditions, car tout le monde nous a jetés. Certains peuvent s'en mordre les doigts aujourd'hui ! »
Thème astral
Avec Jacky, c'est « les copains d'abord ». Bon vivant, il adore s'amuser, blaguer, et considère que plus on est de fous, plus on rit (Taureau ascendant Sagittaire, avec une forte influence Gémeaux). S'il fuit la solitude comme la peste et redoute les tête-à-tête avec lui-même, c'est aussi parce qu'il y a chez lui un côté très angoissé (Pluton et Saturne reliés au Soleil et à la Lune) qu'il ne veut pas voir affleurer à la surface. Jacky a besoin d'être de plain-pied avec son époque, bien intégré dans la société. S'il se sentait mis à l'écart, marginalisé, il en souffrirait cruellement.
Adjani
« Dans ma vie, j'ai eu beaucoup de chance car j'ai rencontré des gens fabuleux. Au cours de mon émission "Platine 45", j'ai eu la joie d'avoir à mes côtés Isabelle Adjani et là, j'ai découvert une femme formidable et nous sommes restés très amis. Il nous arrive souvent d'aller grignoter, dans l'après-midi, des petits gâteaux. Seule condition exigée que ce soit dans une pâtisserie japonaise ! »
Coluche
« C'est en 1971 que j'ai connu Coluche. Il passait dans un cabaret inconnu, rue du Faubourg Saint-Jacques. Nous sommes devenus copains en quelques instants. J'aimais tellement ce qu'il faisait que j'allais le voir tous les soirs. Lorsqu'il a monté "Ginette Lacaze", j'y suis allé cent soirs. J'ai tous ses disques à la maison, ils sont même dédicacés. »
Jacky : « Mes enfants du bonheur »
Télé 7 jours – 1989
L'ami des enfants vous présente les siens. Deux filles, Marie, 4 ans et demi, et Juliette, cinq mois et demi, qu'il a rejointes à Pornichet entre deux tournages du « Club Dorothée », qu'il anime sur TF1. Une interview où l'on découvre toute sa tendresse.
« Jacky, fais-nous un château de sable ! tu veux un seau d'eau ? » « Non merci, les enfants, ça.
va. » A peine le temps de quitter le « Club Dorothée », sur la Côte d'Azur, voilà Jacky au Club des Pingouins, entre Pornichet et la Baule. Aux cris des enfants de la plage, se mêlent ceux de sa fille Marie, 4 ans et demi, et les babillements de la petite dernière, Juliette, née le 5 février dernier.
Jacky adore les enfants et se laisse envahir sans protester. Heureusement, Marie veille et s'accroche aux bras de son papa, avec tendresse et fermeté : « Je vous présente mes deux réveille-matin. Pas de grasses matinées à la villa Coëtmeur. A 8 h 30, Marie me réclame son petit-déjeuner, un biberon de lait chocolaté, avant de regarder à 8 h 55, bien sûr, "Le Club Dorothée ». Une demi-heure plus tard, c'est au tour de Juliette. » « Et c'est moi qui le prépare,
intervient Françoise, sa compagne : « Jacky est un homme facile à vivre, mais il ne fait pas grand-chose dans la maison. Il n'est pas bricoleur du tout et lui, si gourmand, si gourmet, ne sait même pas cuire un œuf sur le plat. »
Deux filles et une tendre complicité les unissent, mais pas encore les liens sacrés du mariage. « C'est un détail, sourit Jacky. Nous n'y avons jamais vraiment pensé. Nous nous connaissons depuis quinze ans ; dans un couple seuls comptent les sentiments. Si Françoise a envie de passer à la mairie, ce n'est pas un problème, elle peut me le demander. Elle m'a bien demandé un jour de lui faire un enfant ! Je ne peux rien lui refuser. »
Quand Françoise a rencontré Jacky, il revenait du Yemen et portait les cheveux longs jusqu'aux épaules : « Je ne me voyais pas présenter cet hippy à mes parents. Un jour, il a eu la bonne idée de se couper les cheveux. Ce n'est qu'à ce moment que je me suis décidée. »
A l'époque, Françoise travaillait dans l'agence de voyages de ses parents et Jacky était attaché de presse chez Phonogram. II s'occupait de Gainsbourg, Bashung, Elton John, Cat Stevens, passait ses nuits dans les concerts de rock ou escortait Gainsbourg de bar en bar. « Je n'ai que de bons souvenirs avec lui, raconte Jacky. Serge est l'homme des extrêmes. Il savait faire ouvrir un bar fermé, même à 5 h 00 du matin, pour faire la fête. Je me souviens de ces retours. au petit matin, en car de police. Serge était très populaire auprès des flics, il préférait se faire ramener par eux à la maison plutôt qu'en taxi. »
Depuis la venue de Marie et Juliette, bien des choses ont changé « Avant, j'étais inconscient. Je sortais beaucoup le soir, même Françoise se sentait incapable de me suivre. Comme beaucoup d'artistes, j'étais extrêmement cabot. Avec ces deux naissances, j'ai pris, à ce moment-là, le sens des responsabilités. Je suis moins agressif avec les gens, plus conciliant et réfléchi. Je n'avais pas choisi d'animer des émissions pour les enfants, c'est eux qui m'ont choisi. Le jeune public est sincère, donc dur et impitoyable, mais, s'il vous a adopté, c'est gagné. Avec Dorothée, tout est simple, les enfants sentent à travers notre complicité qu'une réelle amitié nous lie et c'est pourquoi notre couple fonctionne bien. On ne les trompe pas. »
Jacky a de la chance. Ses deux filles s'entendent très bien : « Marie déborde de tendresse pour sa petite sœur, et l'embrasse à l'étouffer. C'est elle qui a choisi le prénom de Juliette, en l'honneur de son héroïne de feuilleton préféré, du « Club Dorothée », « Juliette, je t'aime ». » A midi, Françoise confectionne des plats simples, se composant surtout de salades, de légumes verts : « Il ne faut pas abuser car, le soir, j'ai toujours une bonne adresse de restaurant à expérimenter."
Après la sieste, Jacky fait la tournée des amis en vacances dans la région, les parties de boules
succèdent aux plaisanteries: « Je suis très fidèle en amitié. Je n'ai pas perdu de vue mes amis
d'écoles, de colonies de vacances, de lycées. On se téléphone et on se rencontre régulièrement. C'est important de fréquenter des gens qui n'ont rien à voir avec la télévision, souvent un monde impitoyable. Par exemple, quand on m'a supprimé « Platine 45 », sur A2, ça a été un déchirement, je n'avais pas le moral, mais cela m'a permis de compter mes vrais amis. Dorothée fut l'une des rares à me soutenir. »
Et l'avenir ? J'ai envie de rester à la télévision. Pourtant, je ne vais pas rester présentateur trop
longtemps. On doit savoir quand il faut s'arrêter. Si on ne le sent pas, les autres se chargent de vous le faire sentir. J'aimerais être producteur d'une émission, un mélange de divertissements et de variétés. »
Les enfants, les siens comme les autres, souhaitent que cela ne vienne pas trop trôt. Ils y tiennent à leur Jacky.
Mireille TOUBOUL
Photos Bruno Schneider
















