Articles - 2010 - Page 2
- Dorothée – Un retour schtroumpfement émouvant
- Dorothée : « On a fabriqué une fausse image de moi »
- Dorothée – Sans regrets
- Dorothée : « Je n'ai pas de nostalgie »
- Dorothée - De retour pour faire trembler Bercy
- Entretien avec Dorothée
- Dorothée : "On ne m'a rien proposé depuis"
- Communiqué de Jean Luc Azoulay, producteur de Dorothée
- Les brèves
Dorothée – Un retour schtroumpfement émouvant

Le Parisien – le 18 avril 2010
Elle les a retrouvées ses chaussettes rouge et jaune à p'tits pois ! Sous les fauteuils de l'Olympia... C'est rongée par le trac que Dorothée s'est présentée, hier, sur la scène baignée d'une lumière rouge. Si les années ont passé, le public est au rendez-vous, depuis les trentenaires nostalgiques de l'époque du Club Dorothée, à la communauté gay, très présente. Et dans la salle, les tee-shirts collectors sont de sortie. Benjamin a même apporté les vinyles qu'il écoutait dans son enfance, « au cas où il y aurait une séance d'autographes » Dès les premières notes de « 7 ans et demi », les larmes montent aux yeux de Fanny, 23 ans. « Je suis touchée. Après tant d'années, elle a toujours
ses fans, c'est exceptionnel... » Pendant deux heures et demie, l'ancienne animatrice enchante son public, entourée de ses musiciens et danseurs, enchaînant les classiques et les génériques de dessins animés (« Candy », « les Schtroumpfs »), et osant même un léger déhanché sur « Hou la menteuse ». « Allô allô, Monsieur l'Ordinateur », « Tremblement de terre », « Nicolas et Marjolaine », les paroles sont sur les lèvres de tous les fans. Sophie n'a que 5 ans et, pourtant, elle fredonne déjà « les Neiges de l'Himalaya ».
« Dorothée a fait partie de ma jeunesse, alors j'ai tenu à faire découvrir ses chansons à mes enfants, explique sa maman. Ma fille a tant regardé les DVD qu'elle connaît les chorégraphies par cœur ! »
A la fin d'une émouvante séquence mêlant humour et chanson, Jacky lance : « Ça nous rappelle le bon vieux temps ! » Toujours aussi fringant qu'il y a vingt-cinq ans, son ancien acolyte avait tenu à être présent sur la scène de l'Olympia, pour rendre hommage à Dorothée, 56 ans, qui aura marqué trois générations de téléspectateurs.
Laura Heulard
Dorothée : « On a fabriqué une fausse image de moi »

La vie - 21 Octobre 2010
Chanteuse, actrice et animatrice de télévision, Dorothée revient sur scène, au Zénith de Lille le 17 décembre et à Bercy le 18.
Quand vous étiez petite, vous vouliez devenir égyptologue. En grandissant, vous êtes donc passée des momies aux enfants.
Je voulais surtout ne pas être comme ma mère, femme au foyer. Ce qui m'attirait dans l'égyptologie, c'était le terrain : gratter la terre, faire des fouilles, trouver des trésors. Mais, quand j'ai vu tout ce qu'il fallait apprendre pour réussir le concours du musée du Louvre, j'ai laissé tomber ! Heureusement, d'ailleurs, parce qu'en visitant les Pyramides j'ai découvert que j'étais claustrophobe.
Vos débuts à la télévision ont été difficiles. En 1976, en vous congédiant, la directrice des
programmes se serait écriée : « Elle est incapable d'animer des émissions pour la jeunesse ».
J'aurais bien aimé lui demander le pourquoi du comment. Peut-être voulait-elle mettre quelqu'un d'autre à ma place. En tout cas, je n'avais aucun reproche à me faire, et j'ai vraiment vécu sa décision comme une claque.
Pourquoi ceux qui s'adressent aux enfants sont-ils si souvent dénigrés par les adultes, comme Chantal Goya et vous, ou au mieux snobés, comme Henri Dès, par exemple ?
C'est une question que j'aimerais vous poser. Je ne vois pas ce que nous avons fait de si négatif, en quoi nous avons été méchantes ou agressives. Toute une génération a été élevée avec nous les enfants qui nous ont suivies sont-ils tous devenus débiles ? Aujourd'hui que nous durons, je peux comprendre que ça en agace plus d'un et qu'on nous attaque, mais à l'époque...
Il y a 20 ans, Ségolène Royal, prenant pour cible le Club Dorothée, vous reprochait la violence de vos dessins animés.
C'était une réaction bêtasse et d'autant plus gratuite que ses propres enfants regardaient l'émission. Est-il besoin de préciser que ses critiques n'ont eu aucune incidence sur la façon que j'avais de faire mes émissions ?
Au plus fort de votre succès, avec AB productions, vous aviez aussi l'image d'une habile businesswoman, engrangeant les millions sur le dos des bambins.
Comment les journalistes ont-ils pu fabriquer une image aussi fausse de moi ! J'ai de temps en temps les pieds sur terre mais, le plus souvent, je vis la tête dans les nuages. Je n'ai jamais eu ma société de production, je peux diriger une équipe en vrai, mais pas jongler avec les chiffres. Je suis complètement artiste, pas du tout femme d'affaires, et, avec AB, c'était justement ça la clé du succès : l'association de l'artiste et du financier.
À Lille ou à Paris, en décembre prochain, il y aura sans doute dans la salle moins d'enfants qu'en 1990, mais... plus d'homosexuels.
Absolument, j'ai le même public que Chantal ou que Dalida à l'époque. Ils connaissent mes chansons par cœur, ils tapent des mains, ils dansent, c'est un excellent public. Cela dit, la salle sera diverse, car beaucoup des enfants de Récré A2 ont eu à leur tour des enfants et ils ont très envie aujourd'hui de leur montrer ce qu'ils regardaient petits!
Gérard Miller
Dorothée – Sans regrets
Télé TNT – 6 novembre 2010
TMC inaugure, avec Dorothée, son nouveau magazine « ll était une fois... », présenté par Jean-Michel Zecca et consacré à la biographie d'une célébrité.
Après une quinzaine d'années loin des projecteurs, Dorothée est de retour. Sur TMC, elle commente les images d'archives de sa carrière, revient sur ses années d'absence, sans dévoiler grand-chose de sa vie privée, fidèle à ses principes.
Quand j'étais ado, j'étais amoureux de vous...
Plus maintenant, j'imagine...
Ah... si vous me refaites ce clignement des deux yeux qui me faisait fondre...
Ça, c'était le trac. Je l'avais surtout quand j'étais speakerine à Antenne 2.
Quel est le meilleur souvenir de votre carrière ?
Je n'en ai pas un, mais plein. Impossible de choisir.
Et de la chanteuse, de l'animatrice, de la comédienne, lequel gardez-vous ?
Même réponse. C'est d'ailleurs ce que me reprochait Robert Enrico, qui voulait que je me
consacre au cinéma.
Pourquoi avoir arrêté ?
Parce qu'on ne m'a plus rien proposé. François Truffaut m'avait réservé un rôle, il n'a pas eu le temps de faire le film, il est parti sans me dire de quoi il s'agissait. Pareil avec Michel Audiard, qui m'avait contactée.
Dans « Il était une fois... », on vous voit dans « L’instit ».
C'était juste un casting. Je devais remplacer Gérard Klein qui arrêtait, mais France 2 n'a pas voulu.
Quand TF1 a mis fin au « Club Dorothée », vous avez disparu...
J'aurais aimé continuer encore un peu et décider moi-même du moment d'arrêter. La folie, au bout d'un moment, ça use, retrouver une vie quotidienne m'a fait du bien.
Où étiez-vous passée ?
Je n'ai jamais vraiment quitté la sphère audiovisuelle, mais il fallait que je retombe sur terre, je ne savais plus rien de ce qui se passait dans le monde. J'ai pu
revoir la famille, les amis, faire tout ce que je n'avais pas pu faire avant.
Il y a eu les projets Dorothée Channel, puis Do TV...
Ça m'embêtait qu'une chaîne porte mon nom. L'idée était de faire une chaîne destinée à toute la famille, mais le CSA a refusé. Je n'ai pas envie de savoir pourquoi, c'est fini, tout ce qui blesse, je préfère oublier.
Avant que Jean-Luc Azoulay ne vous réunisse sur IDF1, aviez- vous gardé le contact avec la bande de « Récré A2 » et du « Club Dorothée » ?
Nous avons pris l'habitude de dîner de temps en temps les uns avec et les autres, parfois tous ensemble.
Et avec Chantal Goya ?
La presse nous a faites ennemies, mais nous ne l'avons jamais été, au contraire. Quand nous dînions ensemble au restaurant, pour désamorcer cette guerre totalement inventée, elle regrettait qu'il n'y ait pas de paparazzi pour nous voir. Nous nous voyons encore, et malgré une vie pas marrante, Chantal est toujours de bonne humeur, pleine de dynamisme.
Votre retour sur scène ?
Les ouiiiii sont devenus des ouaiaiai! Après quinze ans, l'émotion d'entendre le public, le trac, j'vous raconte pas !
Quels sont vos projets ?
On verra ça le 19 décembre : ma tournée s'achève le 17 à Lille et le 18 à Bercy. Je vis toujours au jour le jour...
PROPOS RECUEILLIS PAR JULIEN ALLIOT
Dorothée : « Je n'ai pas de nostalgie »

Nord Eclair – 26 novembre 2010
Après quatorze ans d'absence, elle pointe à nouveau son nez et prendra possession, le 17 décembre, du Zénith de Lille. Vive et pétillante malgré une crève carabinée, elle nous a accordé avant-hier un entretien dans un bar parisien.
Quatre Olympia en avril dernier. Comment avez-vous vécu ces retrouvailles scéniques ?
Un grand moment dans l'estomac et dans le coeur. D'ailleurs, je n'ai toujours pas atterri. Au bout de quatorze ans d'absence, je savais que le public allait être là, mais comme je doute toujours, je me demandais s'il allait aimer.
Estimez-vous que vous n’ayez plus rien à prouver ?
Rien n'est acquis. On a toujours à défendre ses valeurs et ses bases.
Avec Bercy (le 18 décembre, ndlr), vous passez à l'étape supérieure ?
J'ai eu beaucoup de plaisir à faire l'Olympia. Je n'ai pas demandé à faire une salle plus grande. Bercy, c'est quand même très impersonnel. Quoi que je fasse, j'ai la trouille à chaque fois.
C'est votre antre pourtant. Vous vous y êtes produite à 58 reprises...
Michel Sardou a le record masculin et moi le record féminin. Après, je fais sincèrement les choses. Les records d'audimat ou de spectateurs dans les salles, ce n'est vraiment pas mon moteur.
Quel est donc votre moteur ?
De plaire à ceux qui me font confiance. Je veux être à la hauteur de ce qu'on me demande.
40 % actuellement de places vendues pour Bercy et 25 % pour le Zénith de Lille. Êtes-vous inquiète ?
Les salles se remplissent de plus en plus tard. Ce n'est pas évident parce que ce sont les vacances aussi. Les grands fans ont réservé le jour même de la mise en vente. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Et puis on ne juge pas la qualité d'un spectacle par rapport à son affluence.
Pourquoi seulement deux dates à Lille et Paris ?
Il faut demander ça au producteur. Ce n'est pas moi qui décide. Je suis ravie de venir chez vous d'autant que du côté paternel, je suis de la Somme. À chaque fois qu'on a fait un spectacle dans le Nord, on a reçu un accueil magnifique.
Comment expliquez-vous que votre nouvel album n'est disponible que sur les plateformes de téléchargement légal ?
L'industrie du disque a changé. Les personnes responsables n'ont pas forcément bien géré la chose. Mon premier souhait était de mettre en place ce disque physiquement. Il va enfin sortir le 13 décembre avec un best of et le DVD du spectacle à l'Olympia. Je pense à tous ceux qui n'ont pas Internet.
Quel mot pour qualifier votre absence ?
Une pause. Je voulais revenir avec un peu plus de forces. Quand tous les crétins parlent de traversée du désert, ça m'insupporte au possible. Je suis toujours restée en contact avec Les Musclés, Hélène Rollès et tous les autres.
Était-ce un besoin d'appuyer sur le bouton stop ?
Ce n'est pas moi qui ai pris cette décision. On m'a fait arrêter le Club Dorothée. J'aurais fait autrement, je n'ai même pas eu l'occasion de dire au revoir aux enfants. Voilà mon regret principal. C'était très brutal.
N'avez-vous jamais eu envie de régler vos comptes ?
Si je le fais, c'est directement aux personnes concernées et non pas par médias interposés. Je veux aller de l'avant. J'ai de bons souvenirs mais pas de la nostalgie. Cela ne sert à rien, elle n'est pas créative, la nostalgie.
Une frénésie nerveuse et physique, le « Club Dorothée » ?
C'était sans cesse le serpent qui se mord la queue. On ne vivait plus le temps normal. Je ne sais même pas aujourd'hui ce qui s'est passé parallèlement dans les années 80 et 90. J'étais sur une autre planète, déconnectée de celle des gens normaux. Ce qui ne me dérangeait pas trop non plus.
Aviez-vous un plan de carrière ?
Pas du tout. Je n'avais rien projeté. J'ai vécu le moment présent à chaque fois. Et puis j'ai eu beaucoup de chance, je suis arrivée à un moment où il n'y avait rien. Aujourd'hui, les gens n'ont plus le courage d'essayer.
Qu'avez-vous fait pendant toutes ces années d'absence ?
J'ai remis les pendules à l'heure et j'ai vécu une vie traditionnelle, celle de tous les jours. Je n'avais plus un planning d'enfer, calculé à la seconde près. J'étais libre pour répondre enfin à des sollicitations familiales.
Il y a eu pourtant des tentatives de retour...
Effectivement. Il y a eu des projets sur une chaîne de télévision numérique qui n'ont pas marché. Ce n'est pas bien grave.
Et le remplacement de Gérard Klein pour la série « L'instit » ?
J'ai passé des essais mais là non plus, ça n'a pas fonctionné. De toute façon, j'aurais préféré faire un truc à moi plutôt que de reprendre quelque chose.
On se souvient que vous avez notamment joué dans « L'amour en fuite de Truffaut (en 1978, ndlr). Des envies de cinéma actuellement ?
Je suis toujours partante. Sauf que je n'ai pas reçu une seule proposition. Même pas une participation. Pas la peine de se traumatiser pour ça, il y a pire.
Êtes-vous consciente que de nombreuses rumeurs ont circulé sur vous ?
Dès que les gens ne savent pas ce que vous faites, ils inventent. C'est infernal ! J'ai une vie d'une incroyable banalité, je suis très casanière. Je veux bien tout donner sur scène ou en télé, mais il faut qu'on me laisse mon jardin secret. Les grands-parents le comprennent, ça. Ils m'écrivaient à la grande époque en me disant : « On vous confie nos petits-enfants avec grand plaisir parce qu'on sait qu'avec vous, tout sera normal ».
La suite ?
Je m'arrête au 18 décembre et après, on verra. Chaque chose en son temps. J'ai toujours fait les choses au feeling. Pourquoi changer ?
PATRICE DEMAILLY
Article paru dans "Nord Eclair" pour la promotion du concert de Dorothée à Lille
Dorothée - De retour pour faire trembler Bercy

Tribu Move - Décembre 2010
Le 27 août 1997, le Club Dorothée fermait définitivement ses portes laissant orphelins ses quelques millions d'adhérents ainsi que ses célèbres animateurs : Ariane, Jacky, Corbier, Patrick et bien sûr Dorothée. Réclamée à cor et à cri par un réseau de fans particulièrement actifs, l'icône de toute une génération a décidé de rompre le silence en faisant, pour de bon, son retour sur les écrans (la chaine IDF1), dans les bacs (le 13 décembre sortiront un double C.D. incluant le nouvel album « Dorothée 2010 » et un « Best Of » ainsi que le DVD du concert « Dorothée à L'Olympia »), mais aussi sur une scène qu'elle connait mieux que personne : Bercy ! Pour la 57ème fois de sa carrière - ce qui constitue un record inégalé en France - Dorothée y donnera un concert le samedi 18 décembre. Une avant-première aura également lieu au Zénith de Lille le vendredi 17 décembre. L'inoubliable interprète de « Maman » ne viendra pas seule : Hélène, Sébastien Roch, Jacky, Corbier et Nicky Larson seront également de la partie ! À cette occasion, l'héroïne du cultissime « Pas De Pitié Pour Les Croissants » a accepté de répondre à toutes nos questions lors d'un tête-à-tête aussi instructif qu'émouvant ! Une chose est sûre : Dorothée n'est vraiment pas prête de perdre ses millions de copains...
Lorsque tu étais petite fille, qui était ta « Dorothée » ?
À l'époque, il n'y avait pas vraiment d'émission télévisée pour la jeunesse. Il y avait « Rintintin », « Le Théâtre De la Jeunesse » avec Claude Santelli... Plus tard, il y a eu « Disney Dimanche » avec Pierre Tchernia. Mais de toute manière, mon père ne voulait pas que je regarde trop la télé.
Tu t'es bien rattrapée par la suite I D'ailleurs, à quel moment as-tu vraiment réalisé l'ampleur de ton succès ?
Je n'ai jamais vraiment réalisé pour la simple et bonne raison que les chiffres ne m'intéressaient pas. Pour moi ce qui comptait, c'était d'avoir des salles pleines et des émissions regardées. Il faut dire que le Club Do était une telle folie, un tel tourbillon qu'il était impossible de sortir la tête de l'eau et de se rendre compte de quoi que ce soit... Mais il est vrai que lorsque je regarde des émissions qui me sont consacrées, je suis toujours étonnée par tout ce que l'on a pu faire. Ce qui fait que lorsque l'on se pose ça fait du bien de pouvoir remettre les pendules à l'heure !
Finalement, au fond de toi, n'espérais-tu pas l'arrêt du Club Dorothée pour enfin pouvoir te poser ?
Sincèrement ? Non I Naturellement, je savais qu'un jour le Club Do allait s'arrêter. On ne sait jamais comment ni quand ; on sait juste que cela se passe de manière assez abrupte et soudaine. Dans mon cas, je regrette seulement de ne pas avoir été prévenue plus tôt pour tout simplement dire « Au revoir » de la manière que j'aurais souhaité. En cela, l'arrêt du « Club Do » est une blessure qui ne se refermera jamais. Je suis fière d'avoir vraiment contribué à prendre
le jeune téléspectateur comme un spectateur à part entière, pas seulement en ouvrant le dévidoir à dessins animés comme on peut le voir aujourd'hui. Pour être honnête, après notre arrêt, j'ai l'impression que l'on a pris le public pour des... Tu mettras ce que tu veux comme mot I (Rires). Quelque part, c'est réduire à néant tout le travail qui a été le nôtre pour humaniser l'antenne. Cela ne me plaît pas du tout de voir qu'aucun animateur n'a pris le relais après nous ! Il faut croire qu'aucun patron de chaîne n'a eu le courage de tenter l’aventure…. En même temps, passer après cinq zigotos comme nous n'était pas évident ! (Rires).
Des zigotos qui essuyaient à longueur donnée des flots de critiques particulièrement violents... Comment fait-on pour se protéger ? Y avait-il d'un côté Dorothée et de l'autre Frédérique (NDLR : le véritable prénom de Dorothée) ?"
Non, je n'ai jamais été schizophrène I (Rires). En plus je suis une vraie flemmarde, la Dorothée à l'antenne et dans la vie, c'est la même I Je ne me suis jamais fatiguée à me dire : Maintenant je suis Dorothée, tout à l'heure je redeviendrai Frédérique ! Il était donc impossible de vraiment se protéger des critiques... J’en al donc pris plein les dents | Cependant, le fait d'être en groupe m'a beaucoup aidé : on était tous vraiment très soudés et lorsque les critiques devenaient un peu trop violentes, les copains montaient au front.
Après l'arrêt du « Club Do », tu n'as pas du tout chômé : tu as sorti un single en 1998, « Je Ne Vous Ai Pas Oublié », et tu avais des projets à la télé
Oui, c'est vrai. Concernant le single, ça n'a tout simplement pas pris ! Je ne sois pas trop pourquoi d'ailleurs... Tout comme deux projets de chaines TNT qui n'ont pas été acceptées par le CSA. C'est dommage. Avec Pat Le Guen, on s'est également amusés à tourner le pilote d'une émission de cuisine. Là encore, sons grand résultat. On me disait : Les émissions de cuisine ? Ça ne marchera jamais. Aujourd'hui quand je vois leur succès, je bois du petit lait I Par contre, j'aurais vraiment bien aimé reprendre le rôle de Gérard Klein dans la série L’instit, mais des personnes ne voulaient visiblement pas... Tant pis !
Comment os-tu vécu ton retour fracassant à L’Olympia ?
C'était totalement incroyable ! Les copains m'ont réservé un accueil vraiment inoubliable. C'est le public qui a mis l'ambiance, je n'ai fait que suivre. Le plus dur était en fait de ne pas être submergée par l'émotion... Je n'ai d'ailleurs toujours pas atterri ! Je commence déjà à stresser de rechanter à Bercy.
Par moment, on se serait cru à la Goy Pride alors comment expliques-tu ce succès auprès des gays ?
Je ne l'explique pas, c'est d'ailleurs justement ce qui est beau I Cette communion ne se fabrique pas, c'est un élan du cœur sincère et surtout très fidèle. Je sais juste que je les aime bien et, qu'eux aussi, m'aiment bien.
Ce qui est paradoxal, c'est que tu as certainement l'un des répertoires les plus hétéronormés de la variété française. La synthèse figure même dans ton dernier album : « Les filles aiment les garçons. »
Tu sais, il n'y a pas beaucoup de messages dans mes chansons... le but est de tout simplement passer un bon moment et de retenir une mélodie. Après chacun y prendra ce qu'il voudra I En même temps, je n'en suis pas l'auteure, mois seulement l’interprète. Je pense que chacun traduira les paroles en fonction de sa propre sensibilité. Pour être honnête, je ne me suis jamais vraiment posé la question et puis, entre nous, Nicolas et Marjolain (NDLR : en référence à son tube Nicolas Et Marjolaine »), ça poserait quelques problèmes pour trouver de jolies rimes... Franchement, c'est si important que cela ?
N'es-tu pas tout simplement condamnée à représenter une sorte de poupée idéale, asexuée et sans aucune aspérité ?
Encore une fois, ce qui compte vraiment pour moi c'est la famille et les amis. Les amours et les emmerdes, c'était plutôt Charles Aznavour I (Rires). Ma nature n'est pas de m'exhiber, de faire la folle : ça ne me plait pas. Je n'ai donc pas l'impression de me priver ou de me censurer. Mais pour être clair : tout ce qui concerne ma vie privée, c'est mon jardin à moi !
As-tu un avis sur l'homoparentalité ?
Si les enfants sont aimés et choyés, pourquoi pas ? Si un couple gay a envie d'avoir un enfant pour s'en occuper du début de sa vie jusqu'à la fin, je ne vois vraiment pos le problème ! De là à faire du prosélytisme aux côtés d'une association, je ne pense pas, tout simplement parce que je suis une grande flemmarde I Chacun devrait pouvoir faire ce qu'il a envie. Mon avis ne compte pas !
Quel serait l'avis de lo petite fille que tu as été sur la méga-star que tu es devenue ?
Elle lui dirait : Tu as vraiment été bête d'avoir été timide aussi longtemps. La timidité, c'est vraiment l'enfer... Quant à moi, j'en profite pour souhaiter de bonnes fêtes à tous les lecteurs de Tribu Move ainsi qu'un Joyeux Noël !
Entretien avec Dorothée

Média + - 15 décembre 2010
Figure incontournable du PAF depuis plus de 30 ans, Dorothée demeure reconnue du milieu de la télévision et de la scène. Afin de retracer son parcours médiatique, et la faire réagir sur le nouveau paysage télévisuel, média+ s'est entretenu avec Dorothée, animatrice, chanteuse & actrice.
Vous avez été durant près de 10 ans, Directrice de l'Unité Jeunesse de TF1.
Que pensez-vous avoir apporté à ce créneau de la jeunesse à la télévision ?
Je pense avoir apporté une diversité dans les programmes jeunesse. Nos émissions s'adressaient aux enfants, aux adolescents mais également aux adultes. Le « Club Dorothée », à l'instar des sitcoms AB, était ainsi un programme trangénérationnel dans lequel nous tissions une relation humaine non négligeable avec les téléspectateurs.
Pour la sélection des programmes, nous bannissions évidemment tout élément agressif ou négatif. En revanche, je souhaitais montrer la réalité du monde avec des émissions caritatives comme « La chaîne de l’espoir » ou encore « Le Noël de l'amitié».
A notre époque, les émissions destinées aux enfants ne sont plus incarnées
par les animateurs. Qu'en pensez-vous ?
En 1997, juste après l'arrêt du « Club Dorothée » sur TF1, j'ai eu l'impression d'assister à une rétrogradation de l'humanisation des programmes. Juste pour rappel, avant 1973, les unités jeunesse à la télévision n'existaient pas. Les enfants n'étaient pas considérés. Des années plus tard, nous étions parvenus à faire comprendre que la jeunesse était un public à part entière qui avait besoin de repères et de rendez-vous propres. Nous avions réussi à imposer un véritable lien social avec le jeune public.
Votre retour médiatique s'est produit il y a trois ans sur IDF1. Auriez-vous
envie de présenter un Prime Time sur une chaîne historique ou TNT ?
Je pense avoir assez donné ! Je préfère laisser la place aux jeunes…
Vous avez tourné un pilote pour incarner « L’Instit » sur France TV. Depuis cette
expérience, souhaitez-vous vous investir davantage en tant que comédienne ?
J'adorerais m'investir comme comédienne mais je n'ai reçu aucune proposition.
N'avez-vous jamais été tentée de devenir productrice, créatrice de formats ?
Non, ce n'est pas mon créneau. La télévision d'aujourd'hui ne ressemble en rien à ce qu'elle était auparavant. A l'époque, il y avait un côté famille, une sorte de folie à l'antenne qui nous permettait de tester différents concepts. Aujourd'hui, il existe beaucoup trop de contraintes stratégiques…
Dorothée : "On ne m'a rien proposé depuis"

France-Soir - 18 Décembre 2010
Propos recueillis par Loïc Torino-Gilles
L'idole des enfants dans les années 1990 donne ce soir un concert unique à Paris Bercy, avec les anciens du Club Dorothée.
Votre retour à Olympia en avril dernier, après treize ans d'absence, a été un succès. Pour votre concert de Bercy, samedi soir, le trac est-il retombé ?
Non, je n'ai toujours pas atterri. Ma peur est proportionnelle à la taille de la salle. J'ai chanté cinquante-six fois à Bercy mais on ne s'habitue jamais. Au moment de l'Olympia, je ne m'attendais pas à autant de ferveur, ni à toutes ces réactions d'amitié… Ça a été très surprenant, magnifique. Je suis depuis restée sur cette vague d'énergie.
Les fans vous attendaient aussi en province, mais vos concerts ont été annulés, officiellement pour raisons techniques. Pas trop déçue ?
Bien sûr que oui. Mais ce n'est que partie remise. Le concert de Bercy, qui sera une grande fête à la manière du Club Dorothée, sera retransmis en direct sur IDF1 et je suis sûre qu'on pourra le retrouver ensuite sur le Net.
Les propositions pour votre retour à la télé ont-elles afflué depuis ?
Pas du tout. On ne m'a rien proposé. Je ne sais pas pourquoi. Les producteurs n'ont peut-être pas d'idées ou d'envie pour moi. Je ne suis pas du genre à décrocher mon téléphone pour demander quelque chose. J'attends ma bonne étoile. Je ne suis pas pressée
Communiqué de Jean Luc Azoulay, producteur de Dorothée

20 décembre 2010
"Dorothée a triomphé à Bercy !
N'en déplaise aux fâcheux, aux aigris, aux imbéciles, Bercy était plein malgré la neige, et l'ambiance était extraordinaire pendant les 3h30 du concert.
Pourquoi certains médias ont-ils essayé de minimiser ce triomphe comme ils avaient tenté de le faire avant l'Olympia d'avril, je me le demande encore. Sans doute par bêtise, par rancœur, par non-professionnalisme.
Je tiens à préciser que la configuration de Bercy adoptée (2000 spectateurs debout, 6000 assis) a été choisie dès le départ par Gilbert Coullier et moi-même puisque c'était celle que nous jugions la mieux adaptée pour ce concert. Jamais nous n'avons rapproché la scène ni changé cette configuration qui je le répète faisait partie intégrante de la conception de ce spectacle.
Un certain Emmanuel Marolle du Parisien (qui n'a pas assisté au spectacle) titre par exemple sa chronique : « Dorothée ne me dira pas Bercy » … Quel humour ! Pour étayer son papier, il cite forcément « de mystérieux informateurs », bien entendu plus fiables pour lui que les producteurs ou mieux, que la constatation des faits (il n'a pas assisté au concert puisqu'il est bien évident qu'un vrai « journaliste » ne se déplace pas). Heureusement sa consoeur Marie Sauvion qui elle a assisté au spectacle remet les choses en place en faisant une excellente critique.
Heureusement aussi, des centaines de milliers de téléspectateurs ont pu suivre ce concert en direct sur IDF1, sur le Net, sur YouTube et sur Dailymotion et constater de visu que la salle était pleine et que l'ambiance était extraordinaire.
Je tiens à remercier Dorothée, Hélène, Ariane, Jacky, Corbier, les Musclés, Christophe Rippert, Sébastien Roch, Jean Paul Césari, Martine et Francine, Gérard Salesses, les musiciens, les choristes, Odile Bastian et ses danseurs, Jaques Rouveyrollis pour les lumières, José Tudella et Roland Guillotel pour le son, Pat le Guen pour les images et toutes nos équipes techniques pour nous avoir permis de passer ensemble cette inoubliable soirée. Merci aussi à vous tous qui étiez là pour nous soutenir et nous montrer votre amitié.
Rendez-vous au printemps comme prévu pour une tournée à travers toute la France, la Belgique et la Suisse"
Les brèves

Divers journaux - 2010
Dorothée pose sa valise à l’Olympia (17 avril)
La grande sœur des enfants opère son retour sur scène dès ce soir. Nostalgie et émotion pendant trois jours. Petite révision de ses chansons. Allô, allô monsieur l'ordinateur, dites-moi, dites-moi où est passé Dorothée ? Sur la scène de l'Olympia, pendant trois jours. Pour l'occasion, elle a mis dans sa valise sa plus belle chemise et ses chaussettes rouge et jaune à petits pois. Quatorze ans après l'arrêt du Club Do, la grande sœur des enfants dit être « morte de trouille ».
Hou, la menteuse ! Dorothée est amoureuse de son public. Pour les fans, ces concerts mélangeant ses anciens tubes et les titres de son nouvel album, vont faire l'effet d'un tremblement de terre, d'un typhon sur la mer. Pas de doute, l'ambiance sera chaleureuse et fera fondre les neiges de l'Himalaya.
L'idole de toute une génération, celle qui « était une poupée d'images et de chansons », pour paraphraser son récent single, promet de dispenser de l'amour et de l'amitié à ses millions de copains. « Il n'y a pas de messages très intellectuels dans mes chansons, nous confiait-elle avant son retour. Je préfère le ludique plutôt que l'intello. Je fais de la variété française populaire. »
Son secret pour faire une chanson qui aille dans toutes les maisons ? « Fredonner sans façon un p'tit air tout bête qui trotte dans la tête. » Son répertoire ne manque pas de ritournelles éternelles.
Loïc Torino-Gilles
Dorothée remplit Bercy à moitié (18 décembre)
Tout est une question de nuance. Dorothée, 57 ans, retrouve ce soir à Paris le Palais omnisports de Bercy qu'elle a rempli des dizaines de fois dans les années 1990, alors au top de sa popularité. « Et nous serons quasiment complets », annonce d'abord son producteur, Jean-Luc Azoulay, qui glisse que c'est son 59 passage dans la plus grande salle de France. Seulement voilà, le show sera présenté dans une toute petite configuration, avec une scène très avancée, dans cette immense salle aujourd'hui beaucoup trop grande.
Selon nos informations, à la veille de son concert, Dorothée avait vendu à peine plus de 5000 billets. «ll y aura au moins 7 000 spectateurs et le show est prévu pour 8000 », maintient le producteur qui se défend d'avoir vu trop grand. Cette configuration était prévue dès le début », ajoute-t-il. Des explications qui laissent perplexes, sachant que Bercy peut accueillir jusqu'à 18 000 personnes, que des places étaient vendues à moins de 50% encore hier soir et que la tournée en province a été annulée. « Nous avons préféré la reporter au printemps prochain, car il fallait préparer le show de Paris qui sera plus gros que prévu. D'autant qu'entre-temps des invités se sont ajoutés, comme Hélène Rolles d'Hélène et les garçons ou encore Jacky, Corbier, les Musclés et Ariane du Club Dorothée », explique le producteur.
Pas certain que ces noms parlent aux enfants d'aujourd'hui, contrairement aux parents nostalgiques des années 1980 où la chanteuse remplissait Bercy en un clin d'œil. Et à ras bord. « C’est la pression des fans qui m'a décidée. Je leur devais ce retour », répète l'artiste.
Son album est pourtant sorti dans l'indifférence, avec tout de même quatre concerts à l'Olympia au printemps. Fallait-il en rester là ?
EMMANUEL MAROLLE
La génération Dorothée s’est régalé à Bercy (19 décembre)
La machine à remonter le temps existe, elle tournait même à plein régime, hier soir, à Bercy, où les fans de Dorothée avaient rendez-vous avec leur enfance. « C’est un grand bonheur de vous retrouver ici, à la maison », s'est exclamée l'idole des ex-jeunes en prenant possession du POPB pour la 59 -ème fois. Si la salle était en configuration réduite, elle n'en était pas moins pleine... de ferveur. C'est ça qui est beau, avec le public : il se lève pour les Musclés comme pour les Stones, il hurle pour Dorothée comme il le fera pour Lady Gaga, ce soir.
Etincelante dans sa veste à paillettes, la voix un peu plus grave, le souffle sans doute un peu plus court, l'amie des après-midis de TF 1, drôlement pêchue, a enchaîné les tubes, un medley rock, des chansons d'amour « Allô, allô, monsieur l'ordinateur, dites-moi où est passé mon cœur », « le Collège des cœurs brisés » ... Et a accueilli ses vieux complices avec affection, les Musclés donc, Ariane, Hélène, Cricri d’amour ; et chaque apparition a relancé la nostalgie joyeuse et bruyante de la foule.
De fait, les seuls à ne pas chanter, c'était les mômes, la (petite) poignée d'innocents traînés là par des parents biberonnés au « Club Dorothée ». Tous les autres affichaient entre 25 et 40 ans, filles et garçons mélangés. Dorothée étant devenue une icône gay, il y en avait plein, d'ailleurs, des garçons, minets mignons, gaillards barbus, tous debout pour les génériques de « Dragon Ball Z » ou d'« Hélène et les garçons ». Gilles, prof' d'histoire de 37 ans, avait bravé la neige avec ses copains pour prendre une bonne bouffée de jeunesse. Venues de Melun, Amandine et Aurélie, 27 ans et « toujours fans », s'offraient sans complexes un plaisir « régressif ». Plus loin, un groupe de copains confirmait, la mine réjouie : «On était déjà à l'Olympia il y a quelques mois. En fait, on est de la génération AB : Dorothée, c'était notre nounou télé. » Et ils lui sont fidèles.
MARIE SAUVION
Dorothée : « Pour le public, je suis une amie » (Télé Loisirs)
Après son éviction de TF1, il y a quatorze ans, elle est de retour. Dorothée a retrouvé la scène de l'Olympia au printemps dernier pour présenter son nouvel album. Et la foule en délire l'a convaincue d'investir Bercy (dont elle détient le record de passages, avec 58 concerts !) le 18 décembre. Pour célébrer ce come-back, l'idole d'une génération a les honneurs d'Il était une fois.... Nouveau magazine de TMC. L'occasion de se pencher sur le destin de l'animatrice et de la chanteuse aux millions de copains.
Télé-Loisirs. Comment avez-vous vécu votre retour sur scène ?
Dorothée. Je ne m'attendais pas à un tel accueil. J'ai connu la plupart de ces gens hauts comme trois pommes et, aujourd'hui, ils sont plus grands que moi... et viennent parfois avec leurs enfants ! J'étais morte de trac, comme toujours. J'ai peur de décevoir.
Pourquoi avoir décidé de revenir à la chanson après cette longue absence ?
J'ai longtemps hésité. Ce sont les fans qui ont su me convaincre. Mon retour n'est pas une revanche. C'est une suite logique. Je n'ai pas l'impression que quatorze ans se soient écoulés. Cela m'insupporte que l'on parle de traversée du désert. Vivre autrement que sur les plateaux de télévision ne veut pas dire qu'on se morfond dans l'ombre.
Quel est le témoignage d'affection le plus incroyable que vous ayez reçu de la part d'un fan ?
J'étais au restaurant et un serveur est venu me voir : « Je vais me marier et on voudrait que vous soyez là. Donnez- moi une date, on organisera la cérémonie en fonction de vos disponibilités ! » J'ai vécu dans leur salon, les gens ont le sentiment de me connaître par cœur. Pour eux, je suis une amie.
Propos recueillis par Anastasia Svoboda
Le Club Do en images
Trentenaires, préparez-vous à être émus par ce documentaire 100% nostalgie. En se penchant sur l'extraordinaire destin de Frédérique Hoschedé (son véritable nom), TMC nous offre 1h30 d'immersion en plein âge d'or du Club Dorothée. Corbier, Ariane et les copains racontent. Dorothée se dévoile (un peu). Et les images sont un régal : premier direct de Récré A2, jeux potaches, directs de folie sur TF1... C'est comme un tremblement de terre sur nos âmes d'enfants.





